VLECK Patrik
A travaillé en 2003 sur le Monument aux Morts pour Rien
(Œuvre réalisée entièrement avec des outils à main)
Ah ! Il a souffert le jeune Patrik, cet été 2003, l’année de ses trente ans et de la canicule ! Il en a transpiré des litres et des litres ! Peut-être en raison des feux de l’enfer échappés du centre de la terre par l’ouverture qu’il a creusée à grosses gouttes…
Car Vleck (prononcer « Veltchèque ») a voulu créer un dialogue entre les Morts-pour-rien et les Vivants-pour-peu-de-choses, nous autrement dit.
Cette sorte de Porte de l’Enfer (t’as le bonjour d’Auguste) gardée par deux félins ne paraît pas s’ouvrir aisément. Tout au fond, Patrik y avait disposé un miroir afin que quiconque y risque un œil ne reçoive en retour que sa propre image. Hélas, l’effet Narcisse n’a duré que deux saisons avant que le morceau de verre ne tombe dans un inaccessible abîme.
Aujourd’hui, si vous plongez le regard dans la cavité, vous n’y verrez qu’un noir dense qui va si bien aux morts. Vanitas vanitatis et omnia vanitas…
Pays d'origine : République Tchèque